29 septembre 2019

Ripples

Ma dernière acquisition est le filtre Ripples de Mutable Instruments.

Ripples, tout juste déballé.
Avec seulement un seul filtre dans mon rack, il m'était difficile d'avoir plus d'une voix de synthèse intéressante.  J'ai donc décidé d'étendre les capacités du synthé avec un deuxième filtre.

Bob pousse un module pour faire de la place.
Les avantages que je trouve à Ripples sont :
  • j'apprécie le design des modules de chez Mutable Instruments;
  • c'est un filtre avec une pente de 24 dB/oct qui complémente bien le filtre du Doepfer DIY;
  • il inclut un VCA et c'est un précieux gain de place dans un petit système comme le mien.


Dans le rack
Il y a trois entrées de contrôle du filtre : une pour la résonance et deux pour la fréquence.
Il y a trois sorties pour le filtre : passe bande, passe bas et passe bas à 24 dB/oct.
Cette dernière est connectée au VCA et forme la quatrième sortie du module.

Acheter Ripples et la Turing Machine change légèrement mes plans initiaux.  Je suppose que c'est le principe de modularité dans le synthétiseur modulaire.

Ca commence à bien prendre forme...


La pièce qui suit est enregistrée d'une traite depuis le synthé.  elle n'est composée que d'une piste monophonique à la base.
Dans ce patch, le charleston est basé sur un bruit blanc passé dans un filtre passe haut et ensuite dans VCA piloté par un des enveloppe de Rampage.
La grosse caisse et les autre percussions sont basés sur la même source de bruit passée dans le filtre passe bas de Ripples puis dans un VCA piloté par l'autre enveloppe de Rampage.
Le ligne mélodique est un sinus du VCO Doepfer directement dans le VCA puis passé dans un phaser.
Au niveau séquence et pilotage, le premier canal du Korg SQ-1 pilote le charleston et donne l'horloge pour la Turing Machine.  La sortie de tension de ce canal modifie la longueur de l'enveloppe.
Le second canal du séquenceur déclenche les autres percussions.  Les différents instruments sont issus grâce à la modulation de fréquence du filtre via la sortie de tension de ce canal.
Enfin, piloté par l'horloge du premier canal du SQ-1, la Turing Machine donne les gates et notes aléatoires pour la ligne mélodique.

8 septembre 2019

Turing Machine


J'ai récemment construit un kit de Music Thing Modular Turing Machine mkII.  


Même si les deux cartes sont plutôt bien peuplées, c'est un kit assez facile, grâce à l'excellente documentation qui l'accompagne.  Le manuel de chez Thonk est très bien organisé (du composant le plus petit au plus haut) et est massivement illustré.  De plus, les valeurs et références de composants figurent sur le PCB.  C'est un vrai bonus.




C'est quoi une Turing Machine ?

N'en déplaise aux informaticiens, rien à voir avec la "vraie" machine de Turing telle que Alan Turing l'a décrite.  Le nom fait vaguement référence au fait que le module utilise de chaînes de données en changement constant.
Bob calibre le module

C'est un générateur de séquences pseudo-aléatoire.  On ne peut pas le programmer, ni sauvegarder des séquences.  Il produit des tensions de contrôles (CV) a u rythme d'une horloge externe.  Le gros potentiomètre au milieu permet de contrôler le module.  Au centre, vous avez une séquence aléatoire.  Tout à gauche ou tout à droite, vous avez une boucle stable en fonction de la durée choisie (de 2 à 16 pas).  Plus vous revenez vers le centre, plus des modifications seront apportées à la séquence.



Puisque le module est fait de circuits logiques et qu'il n'y a pas de logiciels, le circuit peut être piloté par un signal audio et se mettre à générer des formes d'ondes aléatoire.





Finalement, voici un petit exemple sonore avec un morceau composé de 4 pistes aléatoires où la sortie "pulse" de la Turing Machine déclenche une enveloppe et la sortie tension passe par un "quantizer" histoire d'avoir des notes juste.
Une piste de nappes synthétiques et une autre de percussion venant de synthés logiciels et voilà :