Et il n'est pas pour les petites natures.
Rampage |
Le kit est de bonne facture (comme l'était le A*B+C). Cependant, avec ses 227 composants (soit environ 560 pattes), ses 3 connecteurs et sa quarantaine de jacks, pots et interrupteurs en tout genre, je ne le qualifierais pas de simple.
Le kit du rampage |
J'ai choisi ce kit comme alternative au Math de Make Noise qui est un des modules systématiquement recommandé dans les forums. A quelques exceptions près, Rampage rempli les fonctions de Math. De plus, il a l'avantage d'exister en kit, ce qui me permet de réaliser mon objectif de construire mon synthétiseur moi-même.
Close-up de la carte principale. |
Rampage contient deux intégrateurs commandés en tension. Un intégrateur transforme un signal carré en rampe : montante ou descendante. Il peut donc transformer un pic en enveloppe ou obtenir un effet de portamento sur un signal de commande. Il peut aussi servir de filtre. Mais Rampage, correctement connecté, remplit beaucoup d'autres rôles.
D'après le manuel de son concepteur, il peut assurer plus de 20 fonctions différentes qui vont du générateur d'enveloppe à l'oscillateur complexe en passant, notamment, par le comparateur ou générateur de signal polyrythmique.
Avant assemblage mécanique |
Les instructions sont similaires à celles du kit précédent : mêmes avantages, mêmes inconvénients.
Il m'a fallu être méthodique et rigoureux pour assurer que le montage serait bon du premier coup. Déverminer un pareil circuit après coup n'était pas dans mes intentions.
Calibration de la symétrie du triangle |
Comme pour le A*B+C, j'ai estimé que les deux diodes Schottky étaient trop grandes pour l'empreinte sur le PCB et je les ai remplacées par des diodes de mon stock.
J'ai également trouvé une bizarrerie en la présence d'un point de soudure sous l'un trois des potentiomètres. Il devrait y avoir assez de place entre le dos du pot et la brasure lorsque le potentiomètre est fermement attaché au panneau, mais j'ai décidé de le masquer tout de même avec de la toile isolante.
Mieux vaut prévenir que guérir.
J'ai tout de même implémenté la modification présentée dans ce fil de discussion sur Muff Wiggler pour assurer une meilleure fiabilité des sorties logiques par l'introduction d'une résistance de pull-down entre masse et sortie.
Inclusion des résistances de pull-down |
Finalement, voici une photo des Befaco Boys en action.
En action |
Le canal A de Rampage donne la cadence. Il est réglé en LFO dont la fréquence est pilotée par le générateur aléatoire.
Le canal B génère une enveloppe au rythme donné par le canal A. Le temps de montée de l'enveloppe est elle-même donnée par la sortie du LFO. Ce qui va générer les variations dans l'attaque.
A*B+C est en mode VCA : l'entrée A1 est connectée au bruit rose du module sample&hold, l'entrée B1 est connectée à l'enveloppe générée par Rampage.
La sortie du VCA se fait traiter par Rings puis sort via le phaser.
Les paramètres brillance et position de Rings sont commandés, respectivement par le sortie MAX de Rampage et par le générateur aléatoire.
La mélodie est déterminée par l'accordage de Rings, via son entrée V/oct, elle aussi pilotée par le générateur aléatoire (mais aténué cette fois pour garder les notes dans un range limité).
Les variations sur la durée des notes sont dues à la commande aléatoire du LFO sur le canal A.
Les diminutions importantes de tempo au début et à la fin sont réalisées en manipulant les réglages à la main. Sur la fin, la fréquence de Rings est aussi baissée à la main.
Effets additionnels : NI Supercharger, TAL Reverb II & LoudMax
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