J'ai pensé que ce serait une bonne idée de comparer le nouveau boitier avec l'ancien. Donc, voilà.
Avant :
Après :Plus d'espace, une meilleure alimentation, une meilleure ergonomie.
Voyage d'un apprenti dans le monde du synthétiseur "à-fabriquer-soi-même"
J'ai pensé que ce serait une bonne idée de comparer le nouveau boitier avec l'ancien. Donc, voilà.
Avant :
Close up du synthé |
Mon synthé-valise est très cool. J’ai adoré aménager l’intérieur de la valise, passer des heures à fabriquer des modules et à expérimenter mes premiers patches.
Dernière photo de la valise |
Mais, avec les derniers modules que j’ai acheté (dont certains encore à dévoiler), elle devenait trop petite. De plus, l’alimentation est, je pense, à ses limites. Je trouve qu’elle commence à chauffer trop lors de longues séances d’utilisation. Enfin, le fait que je n’ai pas un couvercle amovible rend l’usage un peu inconfortable. Bien que je m’en soit servi quelques fois comme support pour le séquenceur ou une Volca additionnelle, ce n’est pas très pratique d’avoir ce couvercle dans le chemin.
Alors, j’ai décidé d’acheter un autre boitier pour synthétiseur modulaire.
Le Mantis de chez Tiptop Audio est élégant, largement recommandé par ses utilisateurs, d’une taille gérable et pas trop cher.
Assemblage, tout en suivant mon plan sur Modular Grid grâce à mon téléphone |
Bob tire le module en place |
En interne, il y a une alimentation confortable (plus de 2 fois la puissance de mon alimentation précédente) avec des connecteurs protégés.
Certains de ces connecteurs sont montés horizontalement, libérant ainsi de l’espace dans la partie basse du boitier (61 mm de profondeur au maximum).
Malgré cela, ça manque d’espace pour mes modules les plus profonds : pas moyen de mettre dans la partie haute mes modules de plus de 50 mm. Mon sample&hold y tient à peine parce que ce qui dépasse peut se glisser derrière les connecteurs.
Trop peu de place |
J’ai donc du revoir mes plans en inversant les deux rangées par rapport au synthé-valise. Pour un mieux je pense. De toute façon, pas le choix.
Je pensais que j’étais indifférent au fait d’avoir des rails taraudés ou des écrous mobiles. Voire même que j’appréciais le fait de pouvoir rapidement repositionner des modules avec les écrous mobiles. Je me trompais. Les rails taraudés sont bien plus pratiques. Le montage s’est passé sans encombre. J’ai juste dû planifier de passer deux câbles d’alimentation des modules du premier au deuxième rang, car il n’y a de place que pour 12 connecteurs horizontaux et il y aura 13 modules au premier rang.
Bob connecte les modules |
Enfin, le fait de pouvoir positionner le boitier à 45° est un vrai gain d’espace et est ergonomiquement plaisant. Par contre, à 90°, je ne suis pas suffisamment confiant dans les deux pieds en plastique.
Petit bémol, le câble de l’adaptateur secteur externe est trop court. Le cordon secteur 230V se change facilement mais la connexion vers le boitier pourrait être 2x plus longue. Si on veut avoir le boitier vertical, le bloc d’alimentation pendouille et c’est ballot.
Oscillateurs, filtres, résonateur |
Pas d’exemple sonore aujourd’hui mais un quizz : un nouveau module s’est glissé dans l’ensemble, saurez-vous le retrouver ?
La réponse sera dans l’article suivant.